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[PêcheAuBar] Les apnéistes privés de leur poisson roi !
La décision du conseil européen sur les quotas 2018 pour la pêche au bar, a créée un véritable « tsunami » auprès des passionnés concernés ! En effet, en 2018, au-dessus du 48e parallèle (au nord du Raz de Sein), aucune capture de bar ne sera autorisée ! Ainsi, les pêcheurs devront par exemple relâcher leur poisson en pratiquant systématiquement le « no-kill ». Si les plaisanciers sont donc frappés de plein fouet par l’interdiction, que dire des chasseurs sous-marins ! Cette décision a vraiment du mal à passer auprès des pratiquants et des professionnels de la chasse sous-marine, à l’image du magasin Scubaland basé au port de commerce brestois (suivre le lien ci-dessus).
La réglementation officielle 2018 sur la pêche au bar
Au-dessus du 48ème parallèle (voir illustration ci-dessus), un no-kill est instauré pour les pêcheurs récréatifs toute l’année (alors qu’une interdiction totale de 6 mois était recommandée). Pour les pêcheurs professionnels, une interdiction de pêche est arrêtée pour les mois de février et mars. Les ligneurs auront droit à 5 tonnes/an, les chaluts à 1,2 tonne/an. Au-dessous du 48ème parallèle, c’est un quota de trois bars par jour et par pêcheur récréatif qui est instauré. Pour les professionnels, pas de limite… Par ailleurs, la maille pour les pros est fixée à 36 cm, contre 42 cm pour les récréatifs.
Et pour les chasseurs sous-marins ?
La pratique du no-kill avec une arbalète de chasse sous-marine est impossible… Ainsi, la chasse sous-marine se retrouve donc la plus impactée par cette décision émanant de l’Union européenne. Un comble quand on sait que c’est l’une des pratiques de pêche la moins impactante pour le milieu marin (sélectivité des proies, absence de carburant brûlé pour les chasseurs qui partent de la côte…).
Apprécié pour sa chair ainsi que pour sa combativité, le loup ou bar (dénomination hors méditerranée) est un poisson noble très recherché par les chasseurs sous-marins. Sa capture nécessite une solide expérience de chasse sous-marine et une bonne connaissance de son comportement au gré des saisons. Il n’est donc déjà pas simple pour les chasseurs de s’adonner à la pêche au bar et d’en prélever un !
Plus d’informations à retrouver dans l’article du Télégramme de Brest, avec la participation du personnel Scubaland.
Il faut absolument unifier les forces !
Selon le résultat de la prochaine évaluation des stocks par le CIEM en mars 2018, les ministres français, anglais et hollandais ont obtenu la possibilité d’instaurer un quota de un bar par jour et par pêcheur de loisir au nord du 48ème parallèle, sur une période limitée. En ce sens, n’hésitez pas à signer la pétition en suivant le lien ci-après. Celle-ci est soutenue par l’EFTTA, l’EAA et le GIFAP.
Il est important de continuer à faire comprendre aux politiques qu’une pêche de loisir responsable est possible…
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